le chaykh al jilaniyy

Il est le maître honorable le chaykh Mouhyi d-Din 'Abou Mouhammad ^Abdou l-Qadir Ibnou 'Abi Salih Mouça Ibnou 'Abi ^Abdi l-Lah Ibnou Yahya l’ascète fils de Mouhammad fils de Dawoud fils de Mouça fils de ^Abdou l-Lah fils de Mouça Al-Jawn fils de ^Abdou l-Lah Al-Mahad fils de Al-Haçan Al-Mouthanna fils de 'Amir Al-Mou'minin ^Aliyy Ibnou 'Abi Talib que Allah ta^ala les agrées tous.

 

'Abou l-Fadl 'Ahmad Ibnou Salih Al-Jiliyy a dit que la naissance du chaykh Mouhyi d-Din précédemment cité avait eu lieu l’an quatre cent soixante et onze et qu’il était entré à Baghdad en l’an quatre cent quatre-vingt-huit alors qu’il avait dix-huit ans. Certains ont dit qu’il est attribué à Jil qui est une région dispersée derrière tabbarastan, et que c’est là-bas qu’il était né. Il était dit également qu’il s’appelle Jilan ou Kilan. Et Kil également c’est un village sur les rivages de dijlah –le Tigre– à une distance d’un jour de Baghdad sur le chemin de Wasit.

 

Quant à la description du chaykh que Allah l’agrée il était d’un corps maigre d’une taille moyenne d’une épaule large d’une barbe qui était large et longue. Il était de couleur brune ses deux sourcils étaient collés l’un à l’autre ses yeux étaient extrêmement noirs et larges il avait une voix forte et une belle apparence et un haut degré que Allah l’agrée.

 

Parmi les récits qui indique les portes du chaytan et ses duperies et qui montrent l’importance de l’apprentissage de la croyance islamique et de la prendre pour arme pour contrer les suggestions du chaytan et ses duperies il y a ce qu’à rapporté Ibnou l-^Imad Al-Hanbaliyy dans « chadharatou dh-Dhahab ». En résumé le chaykh Mouça a rapporté de son père le chaykh ^Abdou l-Qadir Al-Jilaniyy qu’il était sorti dans une de ses sorties à la campagne et il était resté plusieurs jours sans trouver d’eau jusqu’à ce qu’il eut extrêmement soif. C’est alors qu’un nuage l’a abrité et de ce nuage est descendu quelque chose qui ressemble à la rosée. Le chaytan a voulu le tromper et il a fait voir aux yeux du chaykh à l’horizon une forte lumière et une image très grande et le chaytan l’a appellé avec sa voix : Ô ^Abdou l-Qadir je suis ton seigneur et je te rends licite les péché. Alors le chaykh lui a dit : Je demande à Allah qu’Il me préserve contre le chaytan maudit, va-t-en Maudit. Alors la lumière est devenue obscurité et l’image une fumée puis le chaytan lui a adressé la parole en lui disant : ^Abdou l-Qadir tu m’as échappé grâce à ta science et j’ai pu égarer avec cela soixante-dix des gens qui suivaient ce chemin.

 

Ce récit est en cohérence avec la parole du Prophète   : « Faqihoun wahid 'achaddou ^ala ch-chaytani min 'alfi ^abid » qui signifie : « Un seul savant est plus fort contre le chaytan que mille adorateurs ». En effet connaître Allah c’est cela qui a permis au chaykh Al-Jilaniyy de savoir que cette image et cette lumière et cette parole créée qu’il a entendu font parties des caractéristiques des créatures qui sont donc impossible à Allah Lui Qui n’a rien qui est tel que lui.

 

 

Sa science et ses chaykh

 

Un imam spécialiste de la parole a dit : lorsqu’il a su que quérir la science est une obligation pour chaque musulman et que c’est un remède pour les âmes qui sont malades puisque c’est la voie la plus claire pour la piété et celle qui est la plus forte et qui a les plus forts arguments et qui constitue les plus hauts degrés des pieux et les plus hauts degrés de la religion il a fait preuve de sérieux pour en obtenir et il a accouru pour apprendre les fondements et les ramifications de la science. Il a pris pour destination les chaykh les imams les guides de la bonne guidée les savants de la communauté. Il s’est occupé du Qour'an éminent jusqu’à le maîtriser et il a remplit par sa connaissance son fort intérieur et son apparence et il a appris la jurisprudence auprès de chaykh parmi lesquels 'Abou l-Wafa' ^Aliyy Ibnou ^Aqil, 'Abou l-Khattab Mouhfoudh Ibnou 'Ahmad Al-Kalwazaniyy, 'Abou l-Houçayn Mouhammad Ibnou l-Qadi 'Abou Ya^la, 'Abou Sa^d Al-Moubarak Ibnou ^Aliyy Al-Makhzoumiyy que Allah ta^ala les agrée. Il a pris d’eux la voie le califat et les ramifications et les fondements. 

 

 

Son effort et sa conduite

 

Il mettait que Allah l’agrée l’habit des savants et il montait sur le mulet et il parlait en s’asseyant sur une chaise haute et il se peut qu’il ait marché dans l’air au-dessus des gens puis il revenait sur sa chaise. Et il disait : j’ai enduré les difficultés à mon début. Je n’ai pas rencontré une seule difficulté sans que je l’aie affrontée. Et mon habit était une joubbah en laine et sur ma tête un bout d’étoffe et je mangeais le kharnoub des plantes [comme des orties] et des feuilles de salade que je prenais au bord de la rivière et je combattais mon âme en combattant ses passions jusqu’à ce que Allah ta^ala m’accorde al-ha: al-hal selon les gens de la vérité c’est quelque chose qui vient au cœur sans que ce soit inventé c’est un état qui vient au cœur et qui disparaît c’est un dont de la part de Allah. Lorsque cela m’arrivait je poussais un cri et je me mettais face sur la terre que je sois dans le désert ou parmi les gens. Parmi ses conduites c’est que il prenait le temps malgré son haut degré de parler avec l’enfant la femme esclave et il prenait place avec les soufiyy et les pauvres et il leurs nettoyait leurs vêtements. Et il ne se levait pour aucun des représentants de l’état et n’a jamais été frapper à la porte d’un ministre ou d’un sultan. Il disait que Allah l’agrée : Je suis resté dans le désert de l’Irak vingt-cinq ans dépourvu me déplaçant sans connaître les créatures et sans qu’ils me connaissent. Des gens venaient à moi et des jinn et je leur enseignais le chemin pour l’agrément de Allah ^azza wa jall. Al-Khadr ^alayhi s-Salam m’a accompagné au tout début de mon entrée en Irak mais je ne l’avais pas reconnu et il m’a posé pour condition que je ne le contredise pas. Et il m’a dit : assieds toi ici. Je suis resté dans l’endroit qu’il m’a indiqué pendant trois ans. Il me venait chaque année une seule fois il me disait : reste à ta place jusqu’à ce que je revienne à toi et Ach-Cha^raniyy a cité cela de lui dans ses tabaqat.

 

 

Parmi ses paroles pour la mise en garde contre les gens de l’égarement

 

Il disait que Allah l’agrée : il y a des groupes qui se sont égarés dans les duperies et qui sont tombées dans l’assimilation de Allah avec ses créatures et lui ont attribué le corps ; ce sont ceux que Allah a maudit Il les a assourdis et Il les a aveuglés. Parmi eux il y a un groupe qui se sont égarés dans le négationnisme (c’est-à-dire nié les attributs de Allah) ; il y a une bande qui ont péri à cause de al-houloul (c’est-à-dire qu’ils disent que Allah s’incarne dans les corps) et ils se sont noyés et ils sont en enfer, ils ne trouveront aucuns partisans d’autres que Allah. Et il a dit pour exempter Allah que Allah ne se déplace pas d’un endroit et qu’il ne change pas de ce sur quoi il est.

 

 

Certains de ses prodiges

 

Un homme de Baghdad est venu et il lui a dit qu’il avait une fille qui a été enlevée du toit de sa maison et qu’elle était vierge. Alors le chaykh ^Abdou l-Qadir que Allah l’agrée a dit : Vas cette nuit aux ruines de Al-Karkh et assieds toi sur le cinquième mont et trace autour de toi un cercle par terre et dit alors que tu es en train de le tracer : Bismi l-Lah selon l’intention de ^Abdou l-Qadir. Lorsque ce sera l’obsurité de al-^icha' des groupes de jinn vont passer auprès de toi avec différentes images ; ne sois pas terrifié par leur apparence. Lorsque ce sera la fin de la nuit, leur roi va passer auprès de toi dans un grand [comme si c’était une parade]. Il va te poser la question : de quoi as-tu besoin. Tu lui dis : c’est le chaykh ^Abdou l-Qadir qui m’a envoyé à toi ; et cite-lui, rappelle-lui l’histoire de ta fille. Il a dit : je suis partie et j’ai fais ce que le chaykh ^Abdou l-Qadir que Allah l’agrée m’a dit de faire. Des images terribles sont passées auprès de moi et aucun d’entre eux ne pouvait dépasser le cercle que j’avais tracé. Et ils passaient des groupes après les autres jusqu’à ce que leur roi soit venu sur une monture et il y avait avec lui d’autres et il s’est tenu à côté du cercle et il m’a dit : Et toi être humain quel est ton besoin. Je lui ai dis : c’est le chaykh ^Abdou l-Qadir qui m’a envoyé à toi. Alors il est descendu de sa monture il a embrassé la terre et s’est assis en dehors du cercle et ceux qui étaient avec lui se son assis puis il a dit : Que veux-tu ? Je lui ai raconté l’histoire de ma fille, alors il a dit à ceux qui étaient autour de lui : Ramenez-moi qui a fait cela. Alors ils ont ramené un grand jinn et avec lui il y avait ma fille. Il lui a été dit : ceci est un marid c’est à dire un chaytan des maradah –i-e des grands chaytan– de Chine. Alors il lui a dit : qu’est-ce qui t’a amené à enlever cette fille qui est sous la protection du Qoutb –i-e au chaykh ^Abdou l-Qadir–. Il lui a dit : Je l’ai aimé. Alors il a ordonné qu’on l’attache et il lui a tranché le cou et il m’a rendu ma fille. Je lui ai dis : je n’ai jamais vu comme cette nuit des gens qui obéissent à l’ordre de chaykh ^Abdou l-Qadir. Il a dit : Oui il est chez lui et lorsqu’il dirige son regard vers les grands chaytan des jinn alors qu’ils sont à l’extrémité de la terre ils s’enfuient tellement il inspire du respect. Et Allah ta^ala s’Il accorde le degré de Qoutb –de Pôle– à quelqu’un Il lui donne le pouvoir sur les jinn et les êtres humains (et cela à été cité dans hayatou l-hayawan de Ad-Doumyariyy dans la lettre ج –jim– lorsqu’il parle des jinn).

 

 

Parmi ses sagesses et ses exhortations

 

Il a dit que Allah l’agrée : Ô vous les gens oeuvrez accomplissez les actes du cœur et purifiez les cœurs soyez sincère. La connaissance de Allah ^azza wa jall c’est le fondement ; je ne vois que la plupart d’entre vous vous êtes des menteurs dans vos paroles dans vos actes aussi bien quand vous êtes seuls que lorsque vous êtes avec les gens. Vous n’avez pas de persévérance ; vous avez des paroles sans actes ; et des actes sans sincérité. Niez et confirmez ; niez de Lui ce qui n’est pas digne de Lui ; et confirmez Lui ce qui est digne de Lui, c’est ce qu’Il a agréé pour Lui et ce que Son Messager r nous a enseigné.

 

Votre bas-monde a aveuglé vos cœurs vous ne pouvez rien voir avec ; méfiez-vous d’elle car parfois elle se prête à vous jusqu’à ce qu’elle vous entraîne mais à la fin elle vous égorge ; elle[1] vous donne à boire de sa boisson et de son anesthésiant ensuite elle vous coupe les mains et les pieds et elle vous crève les yeux et lorsque l’anesthésiant s’en va et que vous vous réveillez vous voyez ce qu’elle vous a fait de vous ; voici les conséquences de l’amour du bas-monde de courir derrière elle et de persister à en rassembler ; alors méfiez-vous d’elle.

 

Eh garçon : occupe toi de toi-même ; profite à toi-même ensuite aux autres ; ne sois pas comme une bougie qui se consume et éclaire les autres.

 

 

La mention de son décès que Allah l’agrée

 

^Abdou l-Wahhab a demandé le conseil de son père le chaykh que Allah l’agrée lors de la maladie de sa mort il lui a dit : attache-toi à faire preuve de piété à l’égard de Allah et à Lui obéir et ne craint personne et ne l’espère pas ; pour tous tes besoins fie toi à Allah ^azza wa jall ; et demande les lui ; et ne te fie qu’à Lui soubhanahou : le tawhid ; le tawhid ; le tawhid et tout cela est rassemblé dans le tawhid.

 

Son décès que Allah l’agrée à eu lieu à Baghdad l’an cinq cent soixante et un de l’Hégire où il a été enterré ; et sa tombe est connue et les visité ont fait le tabarrouk par lui.