^Ata’ Ibnou ‘Abi Rabah

 

En l’an 97 de l’Hégire, les pèlerins sont arrivés, certains à pieds, d’autres sur des montures, certains étaient vieux, d’autres plus jeunes, hommes et femmes. Parmi eux, il y avait le noir, le blanc, l’arabe, le non-arabe, le maître et l’esclave. Ils sont tous venus à la mosquée Al-Haram humbles à l’égard de Allah, répondant à Son ordre, espérant Sa miséricorde. Et parmi les pèlerins, Soulayman, le fils de ^Abdou l-Malik, le septième des Califes des Omeyyades, celui qui a fait en sorte que ce ne soient plus ses fils qui soient califes après lui, mais le Calife ascète et pieux ^Oumar Ibnou ^Abdil-^Aziz, que Allah l’agrée. Soulayman faisait des tours autour de la Ka^bah, de la maison ancienne, il avait la tête dévoilée, il était pieds nus, il n’avait qu’une cape sur ses épaules et un pagne autour de la taille. Il était ainsi comme tous ceux qu’il gouvernait et derrière lui, il y avait ses deux fils qui étaient deux jeunes garçons comme la lune et comme un bouquet de roses dans leur beauté. Et dès qu’il a fini ses tours autour de la Ka^bah, il est parti auprès d’un homme, de ceux qui étaient à son service et lui a dit : « Où est votre ami ? ». Il lui a répondu : « Il est là-bas en train de faire la prière » et il lui a indiqué la direction de l’ouest de la mosquée Al-Haram. Il s’y est dirigé et ses deux fils avec lui, là où avait pris place ^Ata’ Ibnou ‘Abi Rabah, le successeur des compagnons, le tabi^iyy honorable, que Allah l’agrée.