LA DAME NAFICA BINTOU L HASSANE 

 

Allah ta^ala dit :

 

أَلا إِنَّ أَوْلِيَاء اللهِ لاَ خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاَ هُمْ يَحْزَنُونَ

 

الَّذِينَ ءامَنُواْ وَكَانُواْ يَتَّقُونَ


[sourat Younous / 62-63] ce qui signifie : « Certes les saints n'ont pas à avoir peur ni à être chagrinés, ceux qui ont cru et ont fait preuve de piété ». Le saint, c'est le croyant qui est sur la droiture dans l'obéissance à Allah.

Parmi les saintes vertueuses, il y a la dame honorable Nafiçah Bintou l-Haçan Ibni Zayd Ibni l-Haçan Ibni ^Aliyy Ibni Abi Talib, que Allah les agrée.

Elle est née, que Allah l'agrée, à La Mecque honorée en l'an 145 de l'Hégire. Elle a grandi à Médine l'Illuminée dans l'adoration et l'ascèse, jeûnant le jour et accomplissant des actes d'adoration de nuit. Elle épousa 'Is-haq Al-Mou'taman Ibnou Ja^far As-Sadiq. Ensuite, elle partit en Egypte où elle s'installa.

Quand l’Imam Ach-Chafi^iyy  est venu en Egypte, elle a fait sa connaissance. L’Iimam Acha-Chafi^iyy vivait en Egypte, elle a fait sa connaissance alors qu’elle était en Egypte et il apprit d’elle beaucoup de science. C’est elle qui a enseigné à l’Imam Ach-chafi^iyy, il apprit de l’Imam Malik mais aussi de Nafiçah. Il était en Egypte et quand il tombait malade il envoyait un messager auprès de Nafiçah, deux personnes que l’Imam  Ach-Chafi ^iyy utilisait et quand il tombait malade, il envoyait l’un ou l’autre auprès de Nafiçah, ces messagers étaient à peine partis de chez Nafiçah que l’Imam Ach-Chafi^iyy était guéri du fait que son invocation était exaucée. Quand il tomba malade pour la dernière fois, il envoyait un des deux messagers pour demander encore une fois une invocation. Elle a fait une invocation pour l’Imam Ach-chafi^iyy mais ce fut le moment ou Allah avait prédestiné pour lui la mort, c’est la volonté de Allah qui se réalise. Et quand il mourut, Nafiçah faisait parti des gens qui ont fait la prière funéraire pour lui en compagnie des gens qui ont fait la prière funéraire.

Elle était une femme qui apportait la subsistance à sa famille par son propre argent ou l’argent de son mari ou de ce qu’elle pouvait gagner comme argent en faisant un travail.

Dès son plus jeune âge elle a rencontré beaucoup de savants, beaucoup d’ascètes. De parmi ceux-la il y avait un homme au nom de Bichrou l-Haarith qui était chafi^iyy, qui avait beaucoup de science et que Nafiçah côtoyait. Elle a côtoyé l’Imam Ahmad Ibnou Hanbal, l’Imam Ach-Chafi^iyy , l’Imam Malik et beaucoup d’autres gens de science et beaucoup d’autres savants.

Quand elle a atteint l’âge de 8 ans, elle apprit le Qour’an par cœur, les hadiths du Prophète et une parti de son histoire et elle ne se séparait pas de son père quand elle voyageait.

Elle disait de parmi ses invocations : « O Allah éloigne de mon cœur ce qui va me détourner de Ton adoration et fais-moi aimer toute chose qui me rapproche de Ton agrément et facilite-moi le chemin qui mène à Ton agrément et fais que je sois parmi les saints de la communauté. Tu es Celui qu’on implore dans les moments difficiles »

Après cela de parmi ceux qui ont rencontré cette femme, il y avait l’Imam Malik qui était connu comme le savant de la ville de Médine, Nafiçah l’a rencontré, elle a rencontré d’autres savants de parmi la communauté.

Quand elle atteint l’âge de pouvoir se marier beaucoup de gens de la famille du Prophète voulaient se marier avec elle, du fait qu’on connaissait d’elle la piété l’ascétisme, la science. De parmi ces gens il y avait un qui s’appelle Ishaq Ibni Ja^far as-Sadiq, il est lui de la famille de al Houçayn, on l’appelait aussi Ishaq al Mou’taman dû à sa grande honnêteté et à sa grande foi dans la religion.

A chaque fois qu’une personne demandait sa main, son père refusait car il voulait pour sa fille quelqu'un de particulier. Mais Ishaq il n’a pas désespéré sur cela alors il a fait al Istikharah et il est parti voir le père de Nafiçah qui na pas donné une réponse positive à sa demande c’est alors que Ishaq fut pris d’une grande tristesse, il parti à la mosquée du Prophète, se tint dans son Mihrab et il a fait des prière puis le lendemain ou dans la nuit le père de Nafiçah a vu dans le rêve le Prophète, il avait salla l-Lahou ^alayhi wa sallam une très belle apparence , il a dit dans le reve ce qui signifie : ‘ Ô Haçan marie ta fille Nafiçah à Ishaq al Mou’taman ’, c’est alors qu’il l’a mariée un jour de vendredi durant le mois de Rajab en l’an 161 de l’Hégire, donc Nafiçah fut la femmede Ishaq al Mou’taman. Lors de son mariage il y avait beaucoup de monde, beaucoup de gens honorables.  Ishaq al Mou’taman était quelqu'un qui adorait Allah ta^ala d’une manière absolue, c’est quelqu'un de très honnête, de très droit dans la religion, qui avait beaucoup de prestance, il ne disait que des choses vraies, c’était quelqu'un de très honnête.

Elle immigra en Egypte. Quand elle vécu à Médine, il arriva une époque de corruption à Médine, beaucoup de choses mauvaises apparurent dans cette ville. C’est alors que son père pris l’initiative de partir en Egypte. Les gens d’Egypte la connaissaient déjà. Quand ils se rendaient à Makka pour faire le pèlerinage, ils demandaient à la rencontrer et à chaque fois, ils lui demandaient de venir leur rendre visite au Caire et à chaque fois elle disait ‘oui je vais venir, oui je vais venir’ jusqu'au jour où son père pris l’initiative de partir en Egypte

Ils l’ont accueilli avec tous les honneurs, les gens de la famille du Prophète furent aussi accueillit par les gens en Egypte avec tous les honneurs. Ce n’est pas seulement Nafiçah et son père. La famille du Prophète fut aimée par les gens de la famille du Prophète mais aussi par des gens qui ne sont pas de la famille du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.

De parmi ce qui caractérise cette femme, c’est qu’elle était quelqu’un qui était très ascète. Elle avait délaissé les bienfaits de ce bas-monde là. Elle était quelqu’un qui mangeait très peu. Il a été cité à son sujet, qu’elle mangeait environs tous les trois jours une fois. C’est à dire qu’elle attendait trois jours puis elle mangeait, elle attendait trois jours puis elle mangeait. Il a été cité à ce sujet que Zaynab sa tante  était un jour en présence de Nafiçah dans la maison et Nafiçah avait quarante ans et elle disait : « Pendant quarante ans je n’ai pas vu Nafiçah manger le jour et je l’ai vu pendant quarante ans faire la prière la nuit. Elle ne mangeait que les deux jours de al ^Id et les trois jours de at-Tachriq ». Elle lui a dit Zaynab : « Pourquoi tu ne te soulages pas ? » Elle a dit Nafiçah : « Comment pourrais- je faire cela alors que devant moi il y a un châtiment auquel personne ne pourra échapper sauf si Allah a voulu de nous qu’on soit parmi les gens heureux » c'est-à-dire si on est musulman. Elle disait  Zaynab : « elle connaissait le Qour’an et l’exégèse du livre saint de Allah ta ^ala et elle lisait le Qour’an tout en pleurant ».

 Sayyidatna Nafiçah radiya l-Lahou ^anha elle a fait trente fois le pèlerinage. Elle s’est maintenue sur l’obéissance de Allah ta^ala durant toute sa vie.

Et Allah lui accordé des choses extraordinaires. De parmi ces choses là il y a que Allah lui a accordé la force et le courage de ne manger que tous les trois jours.

Une fois le Nil ne contenait plus d’eau et les gens d’Egypte sont venus à elle pour lui demander une invocation et elle a invoqué Allah ta^ala et l’eau a repris c’est à dire l’eau a coulé dans le Nil à la suite de son invocation. Ses invocations étaient exaucées.

La Dame Nafiçah, que Allah l'agrée, avait une grande ardeur dans l'obéissance à Allah ta^ala et Son adoration, elle était unanimement réputée pour sa sainteté et ses prodiges éclatants. Ayant creusé sa tombe de ses propres mains, elle y descendait régulèrement. Elle y accomplissait des prières, elle y récita le Qour'an honoré en entier six mille fois.

Parmi ses prodiges connus chez les habitants d'Egypte, il y a ce qui suit : Au voisinage de la maison de la Dame Nafiçah, que Allah l'agrée, habitait une communauté de juifs. Parmi eux, une femme juive avait une fille handicapée qui ne pouvait marcher ni faire bouger ses jambes. Sa mère voulut un jour partir au bain maure et la prendre avec elle. Sa fille lui dit alors : « Je souhaite rester aux côtés de notre voisine honorable jusqu'à ton retour ». La mère vint donc auprès de la Dame Nafiçah et lui demanda le permission de lui laisser sa fille. Elle accepta. Sa mère l'amena donc, la laissa chez la Dame Nafiçah puis partit. Notre Dame Nafiçah vint à faire son woudou' et voici que l'eau de son woudou' s'écoula jusqu'à la jeune fille juive. C'est alors que Allah soubhanahou wa ta^ala inspira à la jeune fille de prendre un peu de cette eau et de passer sa main mouillée sur sa jambe. Ayant fait ceci, elle se mit debout, par la volonté de Allah. Elle se mit debout et marcha sur ses pieds comme si elle n'avait jamais rien eu. Toute occupée par sa prière, la Dame Nafiçah n'avait pas su ce qui s'était produit à cet instant. Or le père et la mère de la jeune fille apprirent ce qui était arrivé à leur fille, et ils entrèrent, ainsi que tout un groupe de juifs dans l'Islam.

Elle a été atteinte par une maladie durant le mois de Rajab de l’an 208 de l’Hégire. Et cette maladie eu lieu de s’apaiser s’aggravait de plus en plus jusqu’à ce qu’arrive le mois de Ramadan en l’an 208 de l’Hégire.

C’est alors que certaines personnes lui ont fortement conseillé de rompre son jeune parce qu’elles avaient peur pour elle qu’elle en meurt et elle, elle savait que le jeune ne pouvait pas lui nuit et qu’elle pouvait supporter mais la maladie arriva a un stade très douloureux, a tel point qu’elle ne pouvait plus marcher et malgré cela elle n’a pas délaissé ce jour de jeûne. Ils lui ont préparé à manger, ils lui ont proposé de rompre le jeune.

Elle a dit : « Quelle étonnement cela fait trente ans que de demande à Allah qu’Il me fasse mourir alors que je suis entrain de jeûner, alors est-ce que je vais manger ? » Elle a refusé de manger parce qu’elle espérait mourir pendant un jour qu’elle jeûnait.

Elle avait chez elle un sitar, une sorte de rideau derrière lequel elle avait creusé sa tombe. Du doigt, elle montra la tombe et dit « Ceci est ma tombe et si je meurs alors faites-moi enterrer à l’intérieur de cette tombe ». Ceci ce produit quarante ans après la mort de l’Imam Acha-chafi^iyy.

Son mari le jour où elle est décédée, il était absent. Avant de mourir elle a dit : « Ne m’enterrez pas tant que mon mari n’est pas arrivé ». Le jour où elle est morte son mari est arrivé c’est alors qu’il prépara son enterrement et il dit : « je vais l’enterrer à Al Baqi^ auprès de son grand-père ». C’est alors que les gens d’Egypte insistèrent fortement pour qu’elle soit enterrée en Egypte près d’eux. A tel point qu’ils proposèrent des biens pour qu’il accepte cette requête et malgré cela il refusa. Ils se sont réunis auprès du gouverneur d’Egypte pour qu’il convainque Ishaq. Ils lui ont dit qu’elle creusé elle-même sa propre tombe, qu’elle a lu dans sa tombe le Qour’an six mille fois, donc ne serait ce pas une raison pour qu’elle soit enterrée ici ? Mais son mari refusa quand même. Quand la nuit fut tombée, ils n’ont pas eu la nouvelle qu’elle soit enterrée en Egypte et quand le matin s’est levé, ils sont venus à lui et ils l’ont trouvé dune humeur différente de celle de la veille. Et quand ils lui ont redemandé d’enterrer Nafiçah en Egypte il accepta cela ils demandèrent : « Comment cela se fait-il que tu ais changé d’avis ? » Il a vu le Messager de Allah dans le rêve qui lui a dit : ‘ Ô Ishaq rend l’argent que ces gens là t’ont donné et enterre ta femme chez eux ’.  C’est alors que les habitants d’Egypte furent très contents et ils ont fait beaucoup de Takbir. Le jour de son enterrement il y avait beaucoup de monde. Elle est donc enterrée en Egypte.

C’est un résumé de l’histoire de Nafiçah. Alors que chacun retienne cette histoire et qu’il sache que les hauts degrés ne sont pas accordés seulement aux hommes mais aussi aux femmes.

Elle était une femme qui apportait la subsistance à sa famille par son propre argent ou l’argent de son mari ou de ce qu’elle pouvait gagner comme argent en faisant un travail.

Dès son plus jeune âge elle a rencontré beaucoup de savants, beaucoup d’ascètes. De parmi ceux-la il y avait un homme au nom de Bichrou l-Haarith qui était chafi^iyy, qui avait beaucoup de science et que Nafiçah côtoyait. Elle a côtoyé l’Imam Ahmad Ibnou Hanbal, l’Imam Ach-Chafi^iyy , l’Imam Malik et beaucoup d’autres gens de science et beaucoup d’autres savants.