Maryam la meilleure

 

femme de l'humanité

 

Au sujet de la naissance de la dame Maryam ^alayha s-salam et de son enfance, sa mère s'appelait Hannah, c'était la femme de ^Imran et elle ne pouvait enfanter. Dans le rêve, Hannah vit une fois un oiseau qui donnait à manger à son petit. C'est alors qu'elle eut ce sentiment qu'ont les mères et elle demanda à Allah ^azza wa jall de lui accorder un enfant vertueux.

Elle fit alors le vœu de le mettre au service de Baytou l-Maqdis – la mosquée de Al-Qouds – parce qu'elle pensait qu'elle aurait un garçon et que le garçon d'ordinaire est utile pour le service de Baytou l-Maqdis. Il s'agissait du lieu destiné à l'adoration et cela n'était pas un rabaissement pour l'enfant.

Seulement Allah ta^ala a voulu pour Hannah qu'elle porte une fille qui serait la meilleure de toutes les femmes de l'humanité et la mère d'un des prophètes au nombre des 'Oulou l-^Azm parmi les messagers, à savoir le Messie ^alayhi s-salatou was-salam.

Lorsque la femme de ^Imran mit au monde son enfant, sa petite fille, elle était extrêmement belle. C'est alors qu'elle l'appela Maryam et Allah ta^ala lui accorda Sa miséricorde et Sa grâce. Le Prophète Zakariyya prit en charge Maryam pour l'élever. Allah ^azza wa jall a voulu que ce soit Son prophète Zakariyya ^alayhi s-salam, le mari de la tante maternelle de Maryam, qui la prenne en charge, sans qu'aucun autre homme ne la prenne en charge. Ainsi Zakariyya ^alayhi s-salam lui enseigna les préceptes de la religion de l'Islam, le bon comportement et il la fit grandir avec les comportements de vertu et les bons exemples. Maryam ^alayha s-salam naquit vertueuse, chaste, pure des péchés et des désobéissances, connaisseuse de Allah ^azza wa jall, pieuse, elle était une sainte qui persévérait sur l'adoration de Son Seigneur, priant au milieu de la nuit et aux extrémités du jour.

Allah soubhanahlui accordait des prodiges manifestes qui étaient autant de signes surprenants, de preuves de l'éminence de la puissance de Allah soubhanahou wa ta^ala. Ainsi le Prophète de Allah Zakariyya ^alayhi s-salam rentrait chez elle dans son alcôve (mihrab) après avoir fermé sur elle les portes de la mosquée, il retrouvait chez elle des fruits de l'été pendant l'hiver et des fruits de l'hiver pendant l'été:

 

فَتَقَبَّلَهَا رَبُّهَا بِقَبُولٍ حَسَنٍ وَأَنبَتَهَا نَبَاتًا حَسَنًا وَكَفَّلَهَا زَكَرِيَّا كُلَّمَا دَخَلَ

 

عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقاً قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّى لَكِ هَذَا

 

قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللهِ إنَّ اللهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاء بِغَيْرِ حِسَابٍ

 

Allah tabaraka wa ta^aladit [sourat Ali ^Imran / 37] ce qui signifie : « Allah son Seigneur lui a accordé beaucoup de bien et l'a donnée en charge à Z akariyya. Toutes les fois que Z akariyya entrait dans le mihrab, il trouvait une subsistance, et disait : Ô Maryam d'où tiens-tu cela ? Elle disait : c'est de la part de mon Seigneur. Certes Allah accorde en subsistance à qui Il veut sans limite et sans compte ».

 

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