Notre maître Ibrahim, n'a jamais adoré les astres. Il désapprouvait totalement cette croyance et la reniait à son peuple.
Voici ce qui a été révélé dans le Qour'an à son sujet  lorsqu'il a vu l'astre, il a dit :
  

(hadha rabbi )
Ce qui signifie : « Est-ce là mon Seigneur comme vous le prétendez !? »


 pour les désavouer et leur renier leur croyance. Le sens était donc : « Est-ce là mon Seigneur comme vous le prétendez ? » c'est-à-dire selon vous ? Il n'a jamais voulu les approuver par cette question mais bien leur faire comprendre au contraire que cela est impossible : « Bien sûr que non ! ». Lorsque l'astre a disparu il a dit :
  
(‘inni la ‘ouhibbou l-'afilin )
  ce qui signifie : « Je n'adore pas les choses qui disparaissent » c'est-à-dire que la raison réfute la validité de la divinité pour l'astre, le soleil ou la lune et n'accepte pas qu’on adore autre que Allah car toutes ces choses apparaissent et disparaissent, elles ont des dimensions, ce qui est autant de preuves qu'elles ont été créées et ne peuvent pas être créatrices.


Notre maître Youçouf –Joseph ^alayhi s-salam– n'a jamais eu de penchant pour la fornication. Il aurait voulu repousser la femme de Al-^Aziz mais Allah lui a inspiré de ne pas le faire pour qu'il ne soit pas accusé d’avoir voulu faire la fornication. Il lui tourna donc le dos et elle lui a déchiré la chemise par derrière. Les gens surent alors que c'était elle qui avait voulu commettre la fornication avec lui et qu'il n'avait pas eu de penchant pour la fornication. Il est en effet préservé de ce genre de choses tout comme le sont tous les autres prophètes.
 
Il convient donc de prendre garde à ce que prétendent certains menteurs, à savoir que notre maître Dawoud –David ^alayhi s-salam– aurait été séduit par la femme du commandant de son armée et qu’il aurait envoyé ce commandant d’armée à la guerre afin qu'il soit tué et qu’il lui prenne son épouse. Ce récit constitue un mensonge inique.
 
 De même l’histoire qui est racontée par certains ignorants sur notre maître 'Ayyoub –Job- ^alayhi s-salam. Ils prétendent que des vers issus de ses plaies consommaient sa chair et que lorsque l'un d'eux tombait, il le ramassait et le remettait en place en lui disant : (Créature de mon Seigneur, mange ce que Allah t'accorde comme subsistance). Que Allah nous préserve, ceci est un égarement clair car les prophètes sont les meilleures des créatures, par leur apparence et leur comportement. Ils ne sont jamais atteints par les maladies repoussantes qui feraient fuir les gens car ils ont l'ordre et la mission de transmettre l'appel à l'Islam.
 
Il faut également prendre garde à ne pas croire ce que disent certains faibles d'esprit sur notre maître Mouhammad .
Ils propagent à qui veut les entendre que son cœur était attaché aux femmes et que c'est la raison pour laquelle il aurait épousé plus de quatre femmes.
La réponse que nous leur faisons est que notre maître Mouhammad était connu parmi les gens de La Mecque comme étant Mouhammad Al-‘Amin –Mouhammad l'Honnête– et qu'il a reçu une beauté que nul autre n'a jamais reçue. S'il avait été épris des femmes, il aurait un jour commis une bassesse, voire davantage, et son peuple n'aurait pas manqué de le blâmer, ce qui n'est jamais arrivé.
De plus, il ne s’est pas marié avant l'âge de vingt-cinq ans. Lorsque son épouse mourut, il avait atteint l'âge de cinquante ans, il s’est remarié avec une femme puis avec d'autres femmes pour des sagesses liées aux intérêts de l'appel à l'Islam.
 
Parmi ces sagesses, il y a la propagation de la science de la religion par la voie des femmes.
Si le Prophète avait été, comme disent ces gens partisans et irréfléchis, un homme attaché aux femmes, il aurait multiplié le nombre de ses épouses bien avant d'atteindre les cinquante ans tout comme est le cas de ceux qui se préoccupent de ces choses-là !
 
 Parmi ce qui constitue une preuve qu’il n’était pas attaché aux femmes, il y a ce qu’a rapporté Mouslim d’après son épouse ^A'ichah, que Dieu l’agrée, qui a dit : « Lorsque ma nuitée venait, le Prophète rendait visite au cimetière de Al-Baqi^ ». Ainsi, il se rendait au cimetière des musulmans à Médine pour faire des invocations en leur faveur et cela malgré la beauté et le jeune âge de notre Dame ^A'ichah.