Parmi les conseils qu’une mère a donnés à sa fille le jour de son mariage, il y a dix conseils :

Elle lui a dit : sois pour ton mari comme une femme esclave, il sera pour toi comme un esclave et retiens dix conseils que j’ai mis en pratique et j’ai été heureuse avec ton père en les appliquant :

- Le premier, sois de celles qui se suffisent de peu « Al-qana^ah ».

- Le deuxième, écoute ses paroles et obéis lui.

- le troisième et le quatrième : Vérifie ce qu’il voit de toi et ce qu’il sent de toi. Fais en sorte qu’il ne puisse jamais voir quelque chose de laid chez toi et qu’il ne sente de toi que le meilleur des parfums.

- Le cinquième et le sixième : Fais bien attention au moment de son repas et de son sommeil. Parce que la faim brûle de l’intérieur et le manque de sommeil incite à la colère.

- Le septième et le huitième : veille sur ses biens, sur sa famille et sur ses enfants. Concernant les biens, le secret réside dans la bonne gestion. Concernant les enfants c’est de bien les élever.

- Le neuvième et le dixième : surtout ne sois pas heureuse quand il est chagriné, ne montre pas de joie en sa présence quand ton mari est chagriné. Et gare à toi de te montrer chagriné en sa présence si lui est heureux.

Et sache enfin que tu n’obtiendras de lui ce que tu veux que lorsque tu feras preuve d’altruisme c’est-à-dire que tu préfères son opinion à lui au dépens de ton opinion à toi et sans sa satisfaction à lui au dépens de la tienne.

 

Où trouve-t-on pareille mère dans cette époque, sauf celle à qui Allah a fait miséricorde. Et où sont les femmes qui appliquent dans cette époque ces recommandations ? Sauf celles à qui Allah a fait miséricorde.